Corpus Delicti (Goth Rock - France)
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Notation du groupe
Corpus Delicti (Goth Rock - France)
Corpus Delicti ... ou quand, enfin, un groupe français de pure rock gothique, perça ... culte
Tous les gothiques fr doivent absolument, au moins, connaitre ...
Les albums "Twilight" et "Sylphes" sont des références.
J'ais eus la chance de voir 2 concerts dans les 90's dont un avec Das Ich (je venais pour Corpus) et je peux dire qu'ils étaient excellents.
Le myspace http://www.myspace.com/corpusdelictimusic
Le "best of" très moyen, sur deezer, ou il manque "Fireligh", "Staring", "Poisonned dead flowers", "Patient", "Saraband", "Noxious" ... !!??
http://www.deezer.com/track/of-all-desperations-T1840060#music/album/189832
Sinon pour les fans leur excellente page youtube bourrée de clips.
https://www.youtube.com/user/cdelicti
Absent friendAu début des années 90 la scène gothique française n’est pas au mieux de sa forme, la musique tourne en rond et les groupes s’enfoncent dans l’amateurisme. Le renouveau va venir d’un petit groupe de Nice appelé Corpus Delicti. Une rythmique tribale et primitive, tout en roulements (très dans la veine des premiers Christian Death ou parfois Siouxie) ; une basse prégnante un peu curiste, et une guitare tranchante empruntant tantôt à Bauhaus, tantôt à Siouxie & The Banshees, et même parfois à Sisters Of Mercy ; une voix superbe, désespérée et chargée d’émotions : tous les codes du genre sont là. Il est donc clair que Corpus Delicti ne révolutionne pas le Gothic Rock, mais pourtant… Les influences sont parfaitement digérées, la musique chargée en émotions, le groupe très professionnel, et Corpus Delicti ne tarde pas à cartonner sur la scène underground française puis étrangère. Trois Albums verront le jour : "Twilight", "Sylphes" et "Obsessions". Puis suite à une triomphale tournée aux USA en compagnie de Faith And The Muse et Das Ich, le groupe signe chez Cleopatra. Cependant les nombreuses tensions au sein du groupe le feront splitter avant tout nouvel album. On aura en fait le droit à un dernier sursaut du groupe à travers un album crossover/indus produit sous le nom de Corpus ("Syn:Drom"), totalement différents des précédents travaux et plutôt moyen. Le label Cléopatra sortira quant à lui une compilation ("Sarabands", enrichie de quelques inédits) et deux Best Of. Ainsi se tourne une glorieuse page de la scène gothique française, aucun groupe de cette génération n’aura poussé qualité et professionnalisme à un aussi haut niveau, excepté peut-être Brotherood Of Pagans, et c’est toute la scène française qui aura été tirée vers le haut grâce à eux.
Or le label D-monic nous offre aujourd’hui un beau cadeau avec cet album qui est en fait la réédition de "Twilight", premier album de la mythique formation française. Bon vous me direz que cadeau c’est vite dit, c’est bien mais pas de quoi s’emballer. Oui mais si je vous dis que le label a décidé de ne pas faire les choses à moitié et c’est avec un son (légèrement) remis au goût du jour que nous parvient cet album ? Toujours pas transcendé ? Bon et si j’ajoute que vous y trouverez aussi les 7 premières démo du groupe, jamais éditées, dont certaines avec le tout premier chanteur du groupe ? Et oui c’est clairement là que réside l’intérêt principal de cet album puisque comme son nom l’indique il retrace l’histoire depuis l’aube du groupe jusqu'à sa consécration avec "Twilight".
On retrouve donc la tracklist originale de l’album. "Firelight", intro flamboyante avec ses nappes de synthés inquiétantes, pose l’ambiance. Puis l’album prend son envol sur "Twilight" avec ses guitares tranchantes et l’effet opère peu à peu : les mélodies sont imparables, la voix de Sébastien jamais prise en défaut et c’est un torrent d’émotions qui nous est déversé dessus. "Haunting Pictures" nous enfonce un peu plus dans ce désespoir, assorti d’une indescriptible sensation d’urgence qui peu à peu s’étend et qui ne nous lâchera plus avant la fin de l’album. "Sharing", et sa mélodie implacable continue dans une frénésie et une rage a peine contenue. Puis l’album alterne de très belles et sombres balades ("Dust And Fire", et "The Side Of The Moon" nappée de synthés très cold wave) avec des morceaux plus rythmés ("Lorelei", "Mirror Wall"). L’album s’achève sur un "Poisoned Dead Flowers" au vitriol, morceau low tempo avec une basse vrombissante qui peu à peu monte en puissance et en pression pour s’envoler dans une explosion de démence… Difficile d’en sortir indemne. Enfin "Last Night", outro ambiante et indus apaise l’auditeur et clos l’album.
Clos l’album ? Pas tout à fait… Il reste la cerise sur le gâteau ! 7 Démos inédites nous attendent. Fatalement la production est en deçà du reste de l’album, cela dit les titres restent quand même nettement écoutables et ce avec plaisir.
On a d’abord la seconde démo d’"Ordinary Story", titre présent sur le single "Noxious", et la seconde démo d’"Absent Friend", morceau présent dans sa version définitive sur l’album. Avec des guitares extrêmement métalliques et abrasives, et une voix moins intégrée au mix, au timbre légèrement différent, Les morceaux ne sont pas une réussite énorme, ils peinent à faire passer autant d’émotions que les versions finales, plus travaillées.
On a ensuite les 1ère démos de "Beach End", qui n’est ni plus ni moins qu’une pré version de "Twilight", "Burning Figure", pré version de "Sharing", "9th Circle", pré version de "Mirror Wall", "Ordinary Story", et enfin "Absent Friend". Ces démos ont la particularité de mettre en scène Manu, le tout premier chanteur du groupe. Sa présence, conjugué au son abrasif des débuts du groupe donne une dimension complètement différente à la musique de Corpus Delicti. En effet Manu œuvre dans un registre beaucoup plus batcave que Sébastien. Cela donne une musique à placer quelque part entre Bauhaus et Christian Death (des débuts), frénétique et tranchante, avec une voix très brute et torturée. Corpus Delicti nous offre ici des titres dans une veine beaucoup plus deathrock/batcave que les travaux suivants. Sans en arriver à regretter leur évolution sonore j’avoue que ces titres méritaient quand même d’être entendus car c’est du très bon.
Vous vous en douterez, l’atout principal de cette réédition réside dans les démos et celles-ci peuvent à elles seules valoir la peine de se procurer l’album. Cependant il est clair que l’objet s’adresse aux fans car après tout ces démos n’apporteront pas grand-chose à l’auditeur moyen qui possède déjà la version originale de Twilight.
Cela dit après avoir écouter cette réédition je me suis pris a vouloir repasser la version originale de l’album… Et bien je peux vous dire que la différence sonore est quand même flagrante, ainsi après avoir goûté à ce From Dawn To Twilight, il est bien difficile de réécouter le Twilight original tant le son parait plat et pauvre en comparaison. Ainsi on louera le talent du label qui a su remasterisé le son de l’album sans lui faire perdre son âme mais en lui ajoutant au contraire un intérêt supplémentaire… Une raison de plus (si tant est qu’il en fallait encore) pour vous procurer cet album.
https://www.youtube.com/watch?v=SxoVcIZVNmk
Twilight
https://www.youtube.com/watch?v=oSc91Z8QDc0
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